Je vois cette jeune femme pour la première fois. Mme J. veut un courrier pour son assureur expliquant les circonstances d’un accident de voiture.
Son petit ami lui a emprunté son véhicule une nuit sans le lui dire. Il est parti vers Paris et a eu un accident.
Le lendemain matin, Mme J. n’a pas trouvé sa voiture où elle l’avait garée la veille. Le petit ami, très serviable, l’a aidée à la chercher, sans rien dire de ses frasques. Ils ont conclu que la voiture avait été volée et il l’a accompagnée au commissariat porter plainte.
Le lendemain, elle a été convoquée au commissariat de Bobigny où elle a appris la vérité. Le fiancé est maintenant en prison.
J’écris le courrier expliquant qu’elle n’est pas responsable de ce qui s’est passé (« elle a été dupée »). Je suis vraiment scandalisée par un tel comportement. Je ne fais aucun commentaire, mais me dis qu’un petit ami comme ça, je m’en débarrasserais illico presto.
Je suis très naïve (je l’ai déjà avoué).
Mme J. a besoin d’un autre courrier et je tombe de mon siège !
Elle a obtenu un permis pour rendre visite à son amoureux. Mais elle l’a perdu pour plusieurs mois. Le motif : elle lui a apporté une puce téléphonique.
Il s’agit donc de demander un raccourcissement de la période de suspension de l’interdiction car ce pauvre garçon n’a qu’elle à proximité et il risque de ne pas supporter une aussi longue période sans voir personne.
Pff !