Mme C. veut écrire à la CAF pour renouveler sa demande d’allocations pour deux de ses enfants non pris en compte par l’organisme « parce qu’ils ne sont pas nés en France ».
Elle me présente différents documents : un courrier similaire envoyé l’année dernière, un refus de bourse d’études et un refus de la préfecture à sa demande d’introduction de ses enfants par regroupement familial sur place.
Pour moi, les choses sont claires : ses enfants sont arrivés en France sans autorisation (avec leur oncle, me dit-elle), leur situation n’est pas régularisée, ils ne sont pas considérés comme ayants droit par la CAF. Ce n’est pas parce qu’elle va envoyer une énième lettre que ça changera quelque chose.
Oui, mais…
Mme C. a consulté un avocat. Celui-ci lui conseille de faire une nouvelle demande. Ainsi, elle aura un refus plus récent de la CAF et il pourra engager un recours dans les délais impartis.
Un recours ?! Mais que va bien pouvoir invoquer cet avocat pour faire fléchir une administration qui applique la loi ?
Moi, simple écrivain public, je ne peux bien sûr pas discuter l’avis d’un avocat. Je fais le courrier.
Mme C. insiste pour signaler que ses enfants sont d’excellents élèves. C’est sûr, c’est important dans ce cas.
Pff…