J’ai compté SIX portes coupe-feu pour atteindre le bureau qui est maintenant attribué à l’écrivain public et aux permanences en général.
Je n’ai pas mesuré la distance, mais c’est à l’autre bout du bâtiment.
Je n’ai pas non plus compté les marches à gravir. Ce n’est qu’au premier étage et il paraît que l’ascenseur sera réparé… bientôt.
Et, ce matin, j’ai découvert que ce n’était pas un arrangement temporaire pendant la période estivale, comme je le croyais naïvement. Pas du tout !
Les grands esprits de la mairie se sont réunis, sans prévenir les deux seules personnes qui connaissent bien le travail des prestataires extérieurs qui assurent les permanences. Ils ont estimé qu’il était très malin de recevoir du public au premier étage, au fond d’un couloir, après avoir traversé tout le centre administratif, et de réserver le bureau du rez-de-chaussée pour le standard des prises de rendez-vous pour établir un passeport.
Ce matin, la première personne que je recevais était un très vieux monsieur marchant avec une canne. Je m’en suis heureusement aperçue la veille et j’ai prévenu mon interlocutrice : impossible de lui faire monter un étage !
J’ai donc été casée dans l’ancien bureau, coincée entre un ordinateur, une cafetière et un four à micro-ondes (plus rien n’y manque !) pour la première demi-heure. J’ai ensuite tout rangé pour rallier mon bureau au premier étage où j’ai tout réinstallé en vitesse. Et les allée et venues ont repris.
C’est ahurissant et consternant.