Je viens de terminer les incontournables statistiques que je dois aux institutions pour lesquelles je tiens des permanences d’écrivain public. En voici quelques données, à comparer à celles de 2010 que je vous avais présentées il y a un an.
*Lecture et explication d’un courrier, rédaction d’une carte de vœux ou d’un chèque, conseil, orientation vers un autre
service…
Ce ne sont que des chiffres. Ils montrent bien que je ne me suis pas ennuyée et que ce service répond à un besoin énorme auprès d’un
certain type de population. Mais ils n’expriment pas la multiplicité et la richesse des relations humaines engagées pendant ces permanences. Les personnes que je reçois m’apportent leurs
problèmes et leur confiance. À moi de m’en montrer digne, mais parfois, on me demande l’impossible et il faut remettre les choses et mon rôle à leur juste place.
Ai-je déjà dit que c’était un métier passionnant, mais usant ? Avec l’âge, je doute de pouvoir l’exercer dans ces conditions jusqu’à la
retraite. Heureusement, mon activité au cabinet possède une dimension moins sociale, plus légère à mes yeux (tout est relatif !) qui me permet de décompresser.
En tout cas, je suis repartie pour une année supplémentaire, vaille que vaille !