Le début de ce billet est ici.
Les permanences au centre administratif y sont toujours restées, mais j’ai pu visiter plusieurs étages de ce grand bâtiment.
Au début, j’étais au rez-de-chaussée, près des agents gérant les permanences : impeccable pour donner mes factures. Elles étaient traitées rapidement… quand elles n’étaient pas oubliées sous un tas d’autres papiers plus importants (voir ici).
Puis je suis montée au quatrième étage, près de mes nouveaux référents.
J’ai ainsi squatté quelques semaines le bureau de la chef de service, ce qui n’était pas pratique. Ensuite, j’ai occupé une immense salle de réunion, de l’autre côté du bâtiment, complètement à l’écart de tout autre vie.
Enfin, on m’a trouvé un petit bureau assez agréable, avec fenêtre et radiateur, près d’agents très sympathiques. J’y suis restée plusieurs années. Le seul inconvénient était le temps perdu dans l’ascenseur pour aller chercher les usagers et les raccompagner.
Puis la police municipale a investi cet étage et tous les autres occupants ont dû déménager.
Je suis retournée au rez-de-chaussée, à proximité du premier bureau, dans ce qui est appelé un « box ». En fait, j’en occupais officieusement deux, déménageant dans le deuxième dès qu’il était libre. Car, si celui-ci ne disposait pas de fenêtre, ce qui me manquait vraiment, il était équipé d’un radiateur, contrairement au premier. L’hiver, c’était intenable ! J’avais beau me plaindre, tout le monde compatissait, trouvait que c’était anormal, mais rien ne changeait.
Puis, le service d’état civil, tout proche, a dû se réorganiser, car l’ouverture d’une maternité dans la ville supposait un surplus de travail, et a eu besoin de ces box. Exit l’écrivain public, et les autres permanences.
Je me suis donc retrouvée dans l’ancien local de la police municipale. C’était un « bocal » dans le hall, un peu à l’écart, mais pas trop. Comble du luxe : un radiateur et deux larges baies vitrées. Seul inconvénient : la proximité d’un rond-point très passant, ce qui rendait difficile l’ouverture permanente des fenêtres qui, de toute façon, ne pouvaient être qu’entièrement ouvertes ou complètement fermées.
Et hier matin, au retour de deux semaines de congés, j’apprends que je dois encore déménager. Je reste au rez-de-chaussée, mais m’éloigne dans les couloirs de l’autre côté du centre.
Le local n’est pas très grand, tout en longueur : avec le bureau et une chaise de part et d’autre, j’ai l’impression d’être un rat coincé entre quatre noix.
Mais j’ai une fenêtre (munie de barreaux, rien n’est parfait) et un radiateur. Tout pour être heureuse !
L’agent d’accueil m’a affirmé que c’était provisoire. J’attends le prochain déménagement…