Mme B. est en train de rembourser à un précédent employeur un trop-perçu de salaire en 2015.
Bien sûr, cette somme a été comptée dans ses revenus de 2015 et elle paie des impôts dessus. Les services fiscaux ont refusé un dégrèvement, puisque cette somme a été effectivement perçue.
Elle voudrait saisir le conciliateur. D’accord : que va-t-elle demander ?
Ben… elle ne sait pas.
Nous discutons…
En fait, ce qui la gêne, c’est qu’elle va rembourser ce trop-perçu sur deux ans, 2016 et 2017, et qu’elle ne sait pas comment elle va justifier ces revenus en moins chaque année.
Alors, j’explique : l’employeur doit sûrement lui donner un justificatif des sommes qu’elle rend, c’est ça qu’elle présentera.
En effet, elle reçoit chaque mois un bulletin de salaire à zéro. Le montant à payer est certes à zéro, mais je lui montre que le net imposable est négatif.
Et j’explique que, chaque année, les employeurs déclarent les salaires versés aux salariés. En 2016, puis en 2017, son ancien employeur déclarera une somme négative versée, qui diminuera d’autant ses revenus. Il faudra juste qu’elle vérifie que cette somme apparaît bien sur sa déclaration préremplie.
Elle repart rassérénée. C’est cette explication qu’elle attendait du « référent paie » de son ancien employeur ou des services fiscaux et que personne n’a été fichu de lui donner.