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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 19:22

Bonsoir à tous, amis et confrères amateurs de ce blog,

Depuis quelques mois, vous avez remarqué que c’est le calme plat. Je suis plus muette qu’une carpe lettrée.

La raison ? Lors du dernier billet, en mai, j’étais en pleines révisions en vue de l’examen du DAEFLE (diplôme — de l’Alliance française — d’aptitude à l’enseignement du français langue étrangère) en juin. J'avais donc d'autres chats à fouetter.

Depuis, je l’ai passé, et réussi. Mais mon envie, ma pulsion de raconter ma vie trépidante d’écrivain public en institution ne sont pas réapparues.

Alors, estimant m’être déjà suffisamment exprimée sur le sujet, je ne me force pas et m’abstiens. Voilà, c’est tout simple.

Maintenant, qui sait ? À bientôt peut-être.

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10 mai 2017 3 10 /05 /mai /2017 12:00

Une des dames qui attend son tour est venue avec ses deux enfants. On ne peut pas dire qu’ils sont sages ni qu’elle s’en occupe !

J’entends des courses, des cris et des bruits suspects dans le couloir et me demande même à un moment si je ne vais pas intervenir. Puis les bruits s’éloignent.

 

Quelque temps après, quand je reviens dans mon bureau avec la personne suivante, je vois le petit garçon – âgé de deux ans environ – en sortir en courant et en serrant quelque chose entre ses doigts. (Je laisse toujours la porte ouverte pendant mon absence puisque personne, à part les usagers des permanences, ne vient au fond de ce couloir.)

 

Je le houspille : « Ah non, je ne suis pas d’accord. C’est interdit d’entrer dans ce bureau ! »

Il est suivi de sa sœur plus âgée et ils se précipitent vers leur mère qui est toujours dans la salle d’attente et n’en bouge pas.

 

Je fais rapidement le tour du bureau et de mes affaires, un peu inquiète, et ne vois rien qui aurait été dérangé ou subtilisé. Mais quand je me mets à l’ordinateur, je constate une suite de caractères incongrus dans une case du tableau des statistiques.

 

« Ah ! Il s’est servi de mon ordinateur », dis-je en souriant.

 

Avant que je commence à discuter avec l’usager en face de moi, on frappe à la porte : c’est la sœur qui me tend un petit objet.

J’ai d’abord du mal à distinguer ce que c’est. Et soudain : HORREUR ! c’est une touche de mon clavier !

Le petit garnement avait arraché la touche point/point-virgule.

 

Je suis patiente et compréhensive, mais il ne faut pas abuser. Je sors en trombe du bureau, le petit garçon n’était pas loin, et je m’exclame :

« Ça, c’est une grosse bêtise ! Je ne suis pas contente et je ne veux plus te voir là. Je t’interdis de revenir. »

Pas de réaction de la mère.

 

J’arrive heureusement à replacer la touche et peux reprendre mon travail.

 

Ma collègue du PIMMS, dans le bureau d’à côté, reçoit plus tard cette dame et est obligée de se fâcher pour que les enfants se tiennent tranquilles. Pourtant, elle est du genre patient.

 

Grrr ! Sales gosses ! Et parents irresponsables qui ne s’en occupent pas correctement !

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30 avril 2017 7 30 /04 /avril /2017 12:00

La première fois que j’ai reçu Mme G., elle essayait de résoudre un litige avec un laboratoire.

Pas n’importe quel litige dans n’importe quel laboratoire : elle est dans un processus de procréation médicalement assistée et l’unité de stockage du laboratoire, après un incident technique, avait perdu les échantillons de paillettes congelées de son mari. Le nombre d’essais remboursés est limité et elle est arrivée au bout.

 

Après négociation, le labo a accepté, à titre de dédommagement, de prendre à sa charge une dernière tentative.

 

Pour mettre toutes les chances de son côté, elle a décidé de s’arrêter de travailler pendant un an. Elle n’a donc plus de salaire.

 

Or… son mari et elle ont acheté une maison l’année dernière et souscrit un crédit aux mensualités assez élevées. Avec un seul salaire, ils n’y arrivent plus. Aujourd’hui, elle écrit à la banque pour demander une modulation à la baisse des mensualités.

 

Pendant que j’écris, elle commente leur situation.

« Je me demande comment on a pu accepter ça !

– Quand vous avez pris le crédit, ça passait, non ?

– Oui, mais on avait nos deux salaires. Vous êtes au courant que, avec mon protocole…

– Oui, vous ne travaillez plus.

– On aurait dû calculer avant. »

 

Ben oui, ça me semble logique.

Pas pour tout le monde, apparemment.

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20 avril 2017 4 20 /04 /avril /2017 12:00

M. B. veut renouveler son dossier DALO. Il m’apprend que le précédent a été rejeté et me montre la décision : la demande de logement était trop récente (à peine six mois). Dans ce département, le délai dit « normal » est de trente-six mois.

 

Je tente d’expliquer ce motif, de montrer que ce nouveau dossier risque d’avoir la même issue, puisque sa demande de logement date d’à peine deux ans et demi, et de lui faire comprendre ce qu’est un recours DALO, c’est-à-dire que ce n’est pas « DALO » qui lui donnera un appartement. Une fois ces précisions apportées, j’étais prête à remplir le formulaire.

 

Mais M. B. ne veut rien entendre. Sa situation est très difficile : il vit avec son épouse et leurs trois enfants – adultes ou adolescents – dans un deux-pièces et son quatrième enfant, adulte, doit les rejoindre dans les mois qui viennent. Il a absolument besoin d’un autre logement.

 

Il ne m’écoute pas et le ton commence à monter ; il fait mine de partir, très fâché. Il s’en tient à ce que lui aurait affirmé un élu de la ville : il doit déposer un autre dossier DALO et s’il est refusé, l’élu, lui, lui donnera un appartement.

 

Je ne sais pas comment j’arrive à faire retomber la tension. M. B. se rassoit. Il finit par me dire que le dossier était déjà rempli par sa fille et qu’il ne restait plus qu’à décrire encore plus la situation en quelques lignes à la fin. Je le fais.

 

Puis, comme d’habitude, je lui demande s’il a besoin d’autre chose.

Oui : d’un autre logement.

 

Et il reprend son monologue : il parle de leur situation, des dérives de son fils qu’il « a perdu », de leur malchance, des mauvaises notes de sa fille… tout ça à cause de leurs conditions de logement déplorables.

 

Je ne dis plus rien, me contente d’acquiescer de temps en temps. Je le raccompagne vers l’ascenseur et il continue sa litanie. À la fin, il me parle d’un rendez-vous à Pôle emploi lié à son problème de logement. Je ne cherche plus à le détromper ni à comprendre, son désespoir est trop fort.

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10 avril 2017 1 10 /04 /avril /2017 12:00

M. F. a une notification de fin de droit au RSA datant du 23 février et veut contester. Le contenu du courrier ne dit des raisons de cette décision, simplement : il ne remplit pas les conditions.

 

Je questionne : a-t-il vu dernièrement la personne qui le suit dans le cadre du RSA ? Oui, en janvier.

Y avait-il quelque chose de particulier ? Non.

 

« Et après j’ai eu un contrôle.

– Vous avez eu un contrôle de la CAF ?

– Oui.

– Et que vous a dit le contrôleur ?

– Que c’était bon et que mes droits allaient être rétablis.

– Et c’était quand ?

 Il cherche…

– Le 8 mars.

– Donc c’était après le courrier.

– Oui. Et j’ai été payé.

– Vous avez eu le RSA en mars ?

– Oui, un peu en retard, mais je l’ai eu.

– Alors c’est que vos droits ont été rétablis. Tout va bien.

– Ah bon ?

– Oui. Le courrier date d’avant. Pour en être sûr, retournez voir la personne qui s’occupe de votre dossier de RSA ou bien allez à la CAF pour avoir une notification de vos droits.

 

Et voilà. Il s’excuse de m’avoir dérangée.

Mais non, monsieur, je suis là pour ça. On a pu démêler l’affaire.

Il repart rassuré.

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30 mars 2017 4 30 /03 /mars /2017 12:00

M. K. travaille, mais à temps partiel ; elle gagne moins de 200 € par mois. Elle vit avec son mari et leurs nombreux enfants.

 

J’écris de temps en temps les courriers dont ils ont besoin. La dernière fois, monsieur demandait à son employeur la permission de s’absenter pendant deux mois, en congés payés et en congés sans solde.

 

Cette fois, elle veut informer leur banque qu’ils rencontreront des difficultés pour payer leur loyer les deux prochains mois. Je pose des questions, car je ne comprends pas ce qu’elle attend de la banque : une autorisation de découvert ? le rejet des prélèvements ?

 

En fait, elle est préoccupée parce que, sans le salaire de monsieur, le loyer ne sera pas payé.

Je continue mes questions : il semble que monsieur n’a absolument pas anticipé l’absence de revenus pendant un mois. Est-il conscient du problème ? Je n’en suis pas persuadée. Madame me répond : « Son père est mort et il va au pays, c’est comme ça. »

 

Ben oui, c’est comme ça ! Monsieur part au pays pour rendre hommage à son défunt père et madame reste en France avec les enfants, à se débrouiller comme elle pourra pour les nourrir et payer les factures.

 

Je la dissuade d’écrire à la banque pour simplement l’informer, mais lui conseille de prévenir le bailleur pour trouver un arrangement au préalable. C’est ce qu’elle fait.

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22 mars 2017 3 22 /03 /mars /2017 15:48

Après une énième attestation d’hébergement pour son fils, M. K. se plaint du montant de ses mensualités à EDF.

 

Je vérifie ses deux derniers échéanciers et sa dernière facture : le montant des mensualités cette année a été réduit. Je le lui fais remarquer, mais, « quand même », il trouve que c’est beaucoup.

 

Je lui explique que ça dépend de sa consommation et des appareils qu’il a chez lui. Il me parle de son ballon d’eau chaude ; je lui conseille de le faire vérifier et régler, je lui parle des heures creuses. Puis nous passons en revue ce qui consomme beaucoup d’électricité dans une maison.

 

Il repart. Je n’ai pas écrit grand-chose.

 

Dans certaines permanences, j’entends mes voisines de bureau, assistantes sociales, faire ce genre d’analyse.

« De mon temps », il existait des techniciens en économie domestique, ou un intitulé approchant. Je ne sais pas si ce métier a encore cours de nos jours. Je l’exerce parfois.

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20 février 2017 1 20 /02 /février /2017 12:00

Pff... Je commence à me sentir vraiment fatiguée en cette fin de matinée de permanence, voire hébétée. Que se passe-t-il ?

Un coup d’œil sur mon tableau de statistiques me fait comprendre immédiatement la raison de cette lassitude : j’ai reçu onze personnes en un peu moins de trois heures !

Et, pour la plupart, je suis incapable de dire ce que j’ai fait pour elles. Il faut que je consulte mon journal.

J’ai vu...

  1. Mme K. pour un recours à Pôle emploi : elle est radiée parce qu’elle n’a pas actualisé sa situation en décembre.

 

  1. M. S. Il voulait écrire à la MDPH : il a droit à l’AAH, mais ne la touche pas parce qu’il est à la retraite. Je lui explique sur tous les tons que c’est normal, il veut ce énième courrier qui lui apportera la même réponse que les fois précédentes. Je refuse et suis obligée de me fâcher un peu et le mettre dehors.

 

  1. Mme R. Explication d’un courrier de la CAF disant que, compte tenu de leur situation financière, ils n’avaient plus à payer la pension que monsieur doit à sa fille d’un premier mariage. Elle est toute contente. Saisine du conciliateur fiscal, car sa demande de remise de la taxe d’habitation a été rejetée.

 

  1. M. C., accompagné d’un compatriote pour la traduction. Lettre à la sécu pour sa demande d’aide médicale d’État : on lui réclame des justificatifs qu’il n’a pas. Refonte de son CV.

 

  1. Mme A. Demande d’adoption au conseil départemental. Elle veut adopter la fille de son frère, parce qu’elle n’a pas d’enfants et « se sent toute seule ».

 

  1. M. S. Explication de la réponse à la demande de sa tante, écrite précédemment, d’avoir la réversion de la retraite de combattant qu’aurait pu demander son mari décédé : il n’avait pas demandé la carte de combattant de son vivant et il n’est pas possible de le faire après ; de plus, la retraite de combattant n’est pas réversible.

 

  1. Mme R. CV pour son mari. Il ne pouvait pas venir parce qu’il garde les enfants à la maison. Bien sûr. Je commence l’interrogatoire, elle finit par l’appeler et me le passer. Je lui demande de venir.

 

  1. Mme S., encore elle ! Lettre à une société de recouvrement pour lui dire qu’elle a un différend avec SFR et qu’elle ne paiera pas tant que ce ne sera pas réglé.

 

  1. Mme B. Lettre au bailleur pour relancer sa demande de logement : elle est hébergée, mais la personne qui l’héberge ne peut plus le faire, car la CAF lui a supprimé toutes ses allocations.

 

  1. Mme M., qui l’héberge. Attestation sur l’honneur pour la CAF disant qu’elle ne va plus héberger la dame en question.

 

  1. M. G. Lettre à Pôle emploi demandant l’historique de ses indemnisations pour sa demande de naturalisation. Refonte de son CV.

 

Depuis quelque temps, Sophie et moi avons constaté que recevoir autant d’usagers en aussi peu de temps n’est plus une exception.

L’explication ? Notre service est maintenant très connu et le PIMMS, avec qui nous avons conclu un « accord de séparation des tâches », nous adresse de nombreuses personnes.

La conséquence ? Deux écrivains publics épuisées.

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10 février 2017 5 10 /02 /février /2017 12:35

Les explications de Mme M. sont embrouillées, mais je finis par comprendre sa demande. Après plusieurs mois de non-paiement de son loyer, elle est assignée par son propriétaire qui veut récupérer les sommes dues. Il lui a fait parvenir un décompte qu’elle conteste. Elle veut que j’établisse un décompte rectificatif.

 

Zut ! Moi, je sais surtout écrire. Dès qu’il s’agit de calculer, j’ai quelques sueurs froides. Bon… Il s’agit d’additions et de soustractions, je devrais m’en sortir.

 

J’établis donc deux colonnes : « à payer » et « payé » ; d’un côté, le loyer mensuel réclamé et de l’autre, ce qu’elle et la CAF ont versé.

 

J’arrive à un total indiquant qu’elle doit encore environ deux cents euros.

Ça me paraît très simple à comprendre.

 

Sauf que cette dame ne veut pas comprendre. Elle est persuadée que le propriétaire doit lui rembourser l’allocation logement qu’il a perçue alors qu’elle avait payé l’intégralité du loyer de certains mois.

Elle oublie que, d’autres mois, elle n’a payé qu’une partie ou pas du tout.

 

J’ai beau lui montrer les chiffres, lui dire et redire ce qu’il y a dans les colonnes, elle n’en démord pas : ce que je lui dis « ne lui convient pas ». D’ailleurs, elle a montré tout ça à d’autres personnes qui ont conclu comme elle. Il n’y a que moi qui arrive à ce résultat.

 

Soupir.

 

Et puis… rezut ! Gros énervement in petto (extérieurement, même si mon ton devient plus animé, je reste d’un calme olympien et d’une amabilité exquise).

 

« Écoutez, madame. Les chiffres sont ceux que vous m’avez donnés, j’ai revérifié les calculs, je ne trouve pas d’autre résultat. Mais… je peux me tromper, je suis écrivain public, pas comptable. Je vous conseille d’aller voir une personne qui compte mieux que moi et vous verrez bien ce qu’elle vous dira. »

 

Pff…

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30 janvier 2017 1 30 /01 /janvier /2017 12:30

Le début de ce billet est à lire ici :début du billet

 

Sans me laisser le temps d’ajouter quoi que ce soit, il se lève d’un bond en s’indignant de mon ignorance.

 

Je suis abasourdie. Puis, considérant que, s’il est debout, c’est qu’il veut partir, je ramasse ses documents, les lui tends et lui dis : « Au revoir, monsieur. »

 

Qu’ai-je encore dit là !?

 

Il se met à hurler que je n’ai pas à l’agresser et à lui parler sur ce ton, que c’est une honte de ne pas être capable de l’aider, moi qui suis française, qui connais l’administration, et lui qui est étranger et a besoin de conseils.

 

Tout ce que je peux dire pour argumenter ne sert à rien. J’ouvre très vite la porte – je m’aperçois alors avec plaisir et soulagement que mes voisins de bureau sont sortis eux aussi et attentifs – et le canalise vers le hall. Il continue de vociférer et demande à qui il peut se plaindre. Je lui indique le nom de la directrice du CCAS qui chapeaute les permanences, mais il ne la connaît pas, donc me soupçonne de lui dire n’importe quoi (« C’est peut-être la femme de ménage. »)

 

A l’accueil, qu’il a fini par rejoindre, il demande à rencontrer le responsable du centre : ça tombe mal, la directrice est absente ce jour-là. Il nous accuse alors d’être de mèche pour le contrarier. Et continue de se plaindre.

 

Je m’assois soudain devant lui, tentant par là de lui montrer ma lassitude de cette situation idiote. Peine perdue, il ne se calme pas. Au bout d’un moment, je lui dis que nous n’arriverons pas à nous entendre et je retourne dans mon bureau. Il finit par partir.

 

Quelque temps plus tard, alors que je reçois une autre personne, l’agent d’accueil m’interrompt : « Tu le crois ? Il est au CCAS. Avant de le recevoir, Mme C. veut avoir ta version des faits. »

 

J’ai tout raconté à Mme C., qui en a sûrement vu d’autres, mais la préviens : il me semble qu’il peut devenir violent.

Je n’ai pas eu d’autres nouvelles, je ne sais pas comment elle s’en est sortie. La directrice du centre social n’en a même pas été informée.

Espérons que c’est parce qu’il n’y avait plus rien à dire !

 

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Présentation

  • : Le blog de Christine Atger, écrivain public, écrivain conseil
  • : Anecdotes, réflexions et états d'âme d'un écrivain public...
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Chers confrères, je vous salue et vous souhaite la bienvenue sur mon blog.

Je suis écrivain public et écrivain conseil.


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J'ai toujours adoré écouter les anecdotes de mes pairs, surtout les plus anciens.


Commençant à avoir un peu de bouteille, j’aurais aussi des choses à raconter... mais je n'ai pas le talent oratoire pour me lancer à brûle-pourpoint au cours d’un repas ou entre deux réunions.


Comme je sais à peu près écrire, j’ai eu envie de créer ce blog (journal, mon cher journal…) pour vous les faire découvrir…

 

En plus, je dois avouer qu'écrire ces péripéties m'évite de les oublier !

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